Soyez les bienvenus chez moi !
De la petite à la grande décoration il n’y a qu’un pas, voilà pourquoi je vous invite à visiter ma maison et découvrir mon univers.
Rendons tout d’abord à César ce qui appartient à César car je ne suis pas seule sur ce coup… mon homme a largement contribué lui aussi à rendre cet intérieur si chaleureux. C’est d’ailleurs lui qui a décidé d’installer cette porte en bois, dénichée au fond d’un magasin de décapage, ce qui remplace avantageusement l’ancienne porte des WC. La porte du placard électrique quant à elle disparait sous les plaques émaillées qui trouvent ici une vraie utilité. Peut-être aurez-vous remarqué cette ‘horloge’ sur la gauche qui est en fait la jauge de chauffage au fuel de la maison de mes grands-parents !
La table a été créée à partir d’un plateau de table monacale entièrement décapé, recoupé et retraité afin de donner au bois cet aspect vieilli. Les pieds d’origine ont été remplacés par des tubes en acier soudés et vernis (le tout avec la complicité de mon papa à la ferronnerie et de notre ami Laurent à la menuiserie !)
Nous voulions une cuisine originale et disparate, pour faire comme si elle avait toujours été là. La hotte fabriquée de toute pièce rajoute un petit côté campagne à l’ensemble. De part et d’autre, les placards de famille dont les couleurs différentes viennent s’harmoniser avec le panaché de carreaux de ciment.
Toujours dans l’esprit de mettre de la couleur dans cette cuisine, le radiateur pas très joli à la base est devenu un parfait support à magnets. Le micro-ondes a trouvé discrètement sa place dans un meuble fait maison, sur mesure (merci papa pour les soudures !)
Je voulais vous monter là, ce grand placard tout simple, lui aussi hérité de mes grands parents. Repeint en gris mat (je voulais le peindre en noir mat dans un style flamand, mais pas moyen de convaincre mon homme !) il offre un fabuleux rangement, le principal de la cuisine d’ailleurs.
Ces étagères cachent en réalité un poteau en béton assez disgracieux. Grâce aux talents de menuiserie de notre ami Laurent, nous l’avons entièrement recouvert d’une installation en médium (du bois reconstitué) peinte en noir mat, dans laquelle nous avons glissé des étagères en verre ce qui a permis de détourner esthétiquement la fonction première de ce poteau.
Au premier plan, cette table basse, fabriquée par mon papa (oui, je sais, il est au top !), que j’ai depuis des années et qui était peinte en blanc à l’origine, a été décapée et cirée pour mieux s’intégrer dans cet intérieur. Au fond sous l’horloge, un autre meuble familial de récup repeint et grillagé par nos soins. On a volontairement opté pour des fauteuils différents pour renforcer le style brocante de l’ensemble.
Tiens un chat ! C’est Ziggy qui vous salue. Derrière Ziggy, un grand placard que j’ai dessiné avec en tête l’idée de ces portes coulissantes vues dans les maisons japonaises. Les portes sont maintenues par des aimants à poussoirs, ce qui permet d’éviter les poignées et donne un look très sobre à l’ensemble. Je ne vous ai pas encore parlé de l’escalier, il est d’origine, mais intégralement décapé (3 couches de peintures à enlever barreau par barreau !!) et verni avec un vernis antirouille. Un boulot de dingue, mais le résultat est là.
C’est grâce à ce mur que la phrase « Another brick in the wall » a pris tout son sens ! Ces plaquettes de parement posées une par une, ont demandé à mon chéri un boulot de titan, mais quel résultat ! Nos CD et la collection de 33 tours de mon papa que je conserve jalousement, ont été installés dans deux meubles en kit suédois reliés au centre par leur plateau d’origine. Un grand plateau fait maison en médium, cornières en acier et béton ciré, relie l’ensemble et lui donne l’aspect d’un meuble unique.
Plus communément désigné comme coin des fumeurs, ce petit banc que j’ai fait fabriquer par mon papa avec les chutes du sol de la terrasse est un formidable rangement pour mes outils de jardin tout en étant très confortable.