Je ne vous ai jamais parlé de mon addiction aux collections : pièces de monnaie, timbres, billets, tortues, pin’s, autocollants, crayons taillés par les deux bouts… Bref, cet onglet n’est autre qu’un clin d’œil à ma propension à accumuler tout et n’importe quoi, un hommage aux collectionneurs de tous bords, en quelque sorte.
Cadres y color
Voici un nouvel exemple de détournement inattendu. En ouvrant un jour ma boite à ouvrage, j’ai réalisé que je possédais plein de dés à coudre. Tous hérités de ma grand-mère maternelle, ils dormaient là, sans utilité aucune, puisque les rares fois où je couds, je ne parviens pas à m’en servir. Pourquoi ai-je mis tout ce temps à me rendre compte que j’en possédais autant ? Mystère… Toujours est-il qu’à la seconde où je me suis demandé ce que j’allais en faire, j’ai immédiatement pensé à la serre de « Gragra » mon grand-père maternel, serre que j’évoque d’ailleurs à la lettre G d’« A, B, C ma vie ! ». Recréant donc des étagères, un fond couleur terre cuite (pour évoquer les pots de fleurs, remplacés ici par les dés à coudre), j’ai fabriqué de petites plantes et des cactées à l’aide de boucles d’oreilles, de perles, de boutons, de coraux, de chaînettes et de guirlandes, peints et agrémentés. J’y ai rajouté quelques pierres, des morceaux de bois, des bouts de raphia et une petite clé pour pouvoir fermer la porte ! Ainsi ai-je réussi à exprimer sous forme de tableau mes tendres souvenirs enfantins.
Grolles land
Dans la série ‘On m’offre vraiment de tout’, voilà un bel exemple de : « Mais bon sang qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de tout ça ?! ». En effet, fan du concept de mes « petites œuvres », la gentille Aurélie m’a fourni un beau jour un plein sac de jouets de petite fille. Ainsi suis-je devenue l’heureuse dépositaire (entre autres) de cette collection ‘Kim Kardashianesque’ de chaussures de poupées. Étant donné que, dans ces cas-là, j’aime bien travailler sur le principe de l’accumulation, ma difficulté première a été de trouver comment agencer chaque chaussure, botte, escarpin… afin d’obtenir un résultat sympa et cohérent. Fournies par paires ou solitaires, toutes ont trouvé leur place dans un joli ballet de couleurs et de formes. Désormais, faute de pouvoir se chausser, Barbie et Ken peuvent aller se rhabiller !
La réputation de « recycleuse » de La Fraise à Thé s’étant répandue comme une trainée de poudre, je me vois offrir de plus en plus d’objets plus ou moins inattendus. Parmi eux, une quantité non négligeable de montres à quartz est venue remplir mes tiroirs. Je les ai alors patiemment démontées, décortiquées, désossées et j’ai mis un point d’honneur à déposer chaque pile dans un container ad hoc. Puis, j’ai séparé les boitiers des bracelets et utilisé pas mal de mécanismes, d’aiguilles et de couronnes dans l’un de mes tableaux (voir ‘Big Bug‘). Ainsi me suis-je retrouvée à la tête d’une bonne quantité de cadrans plus jolis les uns que les autres. Mais, qu’en faire ? Comme à mon habitude, je les ai laissé traîner sous mon nez, jusqu’à ce que me vienne l’inspiration. C’est une collection de papillons vue sur le web qui me donnera l’idée de les mettre en suspension à l’aide de clous (d’où mon titre), leur donnant ainsi un relief qu’ils n’auraient pas eu s’ils avaient été collés à même le cadre.
Papillonnages
La collection s’agrandit ! Vous souvenez-vous de mon tableau « L’effet papillons » ? J’avais à l’époque acheté, sans trop savoir qu’en faire, deux cadres en simili bois un peu différents de ceux que j’utilise habituellement. Inspirée par ce que j’avais alors sous la main, j’ai dédié le premier à une collection de papillons. Et comme depuis d’autres papillons m’ont été offerts, comment ne pas céder à la tentation d’augmenter ma collection dans le même esprit que précédemment ? Le point de départ a donc été ces deux papillons en métal provenant d’une barrette et d’un collier, puis un nouvel origami, perles, cure-pipe, pétales de fausses fleurs, boules de polystyrène et fils de fer se sont invités ainsi que – petit gag – des bouts des moustaches de mon chat pour les antennes de l’un des papillons ! Rassurez-vous je ne les lui arrache pas, je ramasse celles tombées naturellement, car oui, je récupère tout !
D’abord, il y a ce cadre effet bois récemment déniché dans THE magasin suédois (encore, oui, je sais ! ) Puis ce petit papillon beige récupéré sur un porte-photo cassé et un papillon bleu qui, avant que j’en redécoupe les contours, servait d’étiquette-consigne pour l’arrosage d’une plante. Pour compléter le tableau, j’ai glané des idées sur Internet : origami, papiers de « papillotes protège-fruits » pliés en éventail, capsules de café et découpe d’étiquette en textile. Quelques fils de fer et de cuivre, des noms «scientifiques» faits maison et voilà ma vraie collection de fausse lepidoptérophile du plus bel effet.