Les pensées d’Auré

 

 

Hell☀️ !

Alors je me présente…
Moi c’est Aurélie ? , j’ai quarante-et-quelques années.
Mais non, en réalité j’ai 10 ans !
Je suis mariée et j’ai deux adorables filles ❤️❤️
Dans ma vie professionnelle,  je suis une drôle de coiffeuse :
Je fais de ‘l’énergiecapillotherapie‘ (ne cherchez pas sur le Net, ça vient de sortir !)
À vos souhaits ! ?

Comme c’est difficile de se présenter quand on est remplie de morceaux de sa vie !
Je suis bien plus que ce que je fais… pas vous ?
Comment faire pour dépeindre son portrait sans le réduire
Qu’à une toute petite partie de soi ?
Bah, en fait voilà ça… c’est aussi moi :
Une boîte à questions ! ???

En  permanence des  yeux de chouette ?  grand ouverts sur le monde qui m’entoure,
Ou parfois fermés ?  pour y voir plus clair à l’intérieur ?
Si je devais me définir :
Ma couleur serait le r?se, évidemment ! J’aime les paillettes et les licornes ?,,
Les citations de Marc-Aurèle, la philosophie,
L’art sous toutes ses formes, particulièrement le chant et la musique.
De temps en temps j’aime vider le trop plein de questions  (….??????????????????????…..)
Ça donne de drôles de mots et ça m’aide à libérer mes maux ❤️
Et bien sûr, j’aime tout ce que la vie m’a offert
Et toutes les belles âmes qui m’accompagnent sur ce chemin ?⛈️?️?????️?

Voilou ! Le tout dans 1m48 de fantaisie ??
En espérant que ma douce folie puisse résonner parfois dans vos cœurs?
J’accueille avec joie, cette formidable chance?  que Marion et Freddie m’offrent de pouvoir
Partager avec vous ces quelques pensées d’Auré.

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Bonne fête maman !

Aujourd’hui, c’est la fête des mères… Des mamans, mamounette, mouny, moun, mams…

Cette célébration aurait vu le jour à l’époque de la Grèce antique : chaque printemps, les Grecs avaient ainsi pris pour habitude de vénérer la déesse Rhéa, la mère des Dieux.
Mais ce n’est que bien plus tard, en 1907 aux États-Unis, que la fête des Mères est devenue une véritable tradition… Bla, bla, bla…

OK ça c’est l’Histoire mais c’est quoi la fête des mères, dans la vraie vie? Eh bien pour moi, c’est tout les jours ma fête !

Quand je les vois, tout simplement, se réveiller avec la tête en vrac et le regard encore endormi,
Quand elles râlent ou se chamaillent,
Quand les chambres sont en bordel ou que la maison est à l’envers,
Quand elles déchargent leurs émotions dans tous leurs états…
Quand elles me piquent fringues, chaussures, make up et parfums,
Quand elles grattent des Euros,
Mais c’est surtout quand je les vois venir se confier, le coeur lourd, et que je les saoule de conseils !
Quand elles me taquinent,
Quand elles remplissent leur jauge de câlins et d’affection,
Quand elles chantent, dansent ou rient aux éclats,
Quand elles m’aident à soulager mes maux et me rappellent mes propres conseils,
Quand elles font des petits boulots,
Quand elles s’affirment devant une injustice,
Quand elles relèvent les défis de la vie avec affirmation et singularité,
Quand elles me dépassent,
Quand elles se dépassent et vont chercher leurs ressources…

Alors oui, c’est aujourd’hui qu’on célèbre la fête des mères, mais c’est tout les jours qu’elles font résonner et remplissent mon coeur de maman.

Mes amours, vous êtes ma plus belle rencontre, ma force de vie, mes diamants bruts au coeur d’or.
C’est grâce à vous que, tous les jours, j’apprends à découvrir cette partie en moi.
Je vous aime d’un amour infini, n’en doutez jamais !

Mamounette

 

En éruption

Quand les ténèbres frappent à ma porte, dansant au fond de mon âme, mon mental entre en fusion comme un volcan qui détruit tout sur son passage ; pris dans la tourmente, il décide, dissèque, analyse, tranche, travaille… La douleur qui me dévore dans ces moments, la puissance et la violence qui déchirent mes entrailles me font perdre pied et, dans cet instant aveugle et sourd, je pense que rien ni personne ne peut me secourir…

Je sombre, je me débats, je m’enlise dans ces minutes qui semblent durer une éternité… Puis les larmes coulent à flot et, prise dans ce torrent tumultueux, je pense me noyer…

Et quand je rends enfin les armes, quand je m’abandonne sans résister à ce supplice, mon cœur chavire, mes sens se coupent, mon énergie s’évapore… La tête vide et le cœur encore un peu lourd, mon âme a lavé le trop plein…

Alors je reviens à mon corps : mon regard se pose, je respire à nouveau, je sens mon cœur palpiter dans ma poitrine…

La vie puissante et juste dans son immense bonté, telle un phare dans la nuit, m’envoie dans la matière une âme bienfaisante connue, ou juste le sourire d’une passante, et ce petit signe se fait lumière…

Une vague d’amour m’envahit : mon âme à repris ses quartiers et le voyage est enfin terminé…

Je garde, gravée en moi à jamais, une trace indélébile de ces moments, telle une douce cicatrice de ma victoire contre le volcan. Je lève les yeux au ciel, j’ancre mes pieds bien sur terre et, le cœur rempli de joie…

… je rends Grâce et reprends ma route ?

 

Voilà, une fois de plus elle est là…

Toujours puissante et viscérale elle attendait, tapie dans les tréfonds de mon être, l’occasion de se montrer en pleine lumière, douloureuse et vive, telle une lame tranchante et aiguisée dans le thorax …

Cette  émotion vive qui me donne envie de tout exploser, de hurler ma rage et ma colère qui montent en moi comme un démon qui dévore tout sur son passage…

Puis une fois le feu de la colère sorti, me brûlant la langue et oppressant mon cerveau, une main sur ma gorge étreint ma trachée et empêche mon souffle de passer. Puis, ce sont mes yeux qui me brûlent et en jaillit un torrent de larmes intarissable… Enfin l’oppression, le vide qui s’installe, le néant complet ; une partie de mon âme a surgi du feu pour être lavée par mes larmes et me faire découvrir un vide béant au milieu de la poitrine…

C’est la main sur le cœur que j’essaye de ressentir à nouveau ce tambour puissant qui bat au fond de moi… Ça y est, je l’entends, je le sens, je suis encore en vie ! Mon cerveau avait repris la totalité du contrôle mais la main sur le cœur j’ouvre les yeux et respire à plein poumons, me rassure et reprends pied…

Le tambour frappe de plus en plus fort, l’émotion est passée, vive émotion qui traverse sans prévenir…

Mon souffle s’accélère et mon orgueil tape à la porte de mon âme ; je tends l’oreille plus loin au fond de mon ventre et les mots sortent de mes tripes. Je lève le nez au ciel et, les pieds bien sur terre, je claque la porte et jette la clé…

Continue sans moi !

Et, pour la première fois, elle me fit entendre le silence.

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Comme les autres ?

Comme c’est drôle cette phrase
‘Comme les autres’
Si souvent prononcée, qui se veut rassurante…
De prime abord.
Elle nous donne le sentiment d’appartenir à un groupe,
C’est apaisant.
On a la sensation fugace d’être ‘en harmonie’ en étant semblable à autrui,
On déculpabilise d’adhérer à une ‘norme’ mais au fond,
Si on s’inspire de ce que la nature nous offre quotidiennement,
Que voit-on ?
Est-ce qu’une rose, quand elle pousse, va se comparer aux autres roses
Pour s’épanouir ?
Un chat va t-il épargner une souris
Par peur d’être rejeté ?
Un palmier va t-il se faire plus petit ou plus grand que l’autre
Pour être caché
Ou bien vu de tous ?
Non, rien de tout ça…
Chacun prend sa place ! Pas celle de l’autre…
Ni plus, ni moins.
Sans comparaison, jalousie ou bien haine,
Sans peurs et sans reproches.
La vie n’est qu’amour.
Dans la nature la vie est, tout simplement…

Auré Lie