Tableaux

Chaque broutille ramassée, chaque bricole récupérée est détournée pour retrouver une nouvelle vie et raconter une nouvelle histoire. Hormis les supports et la colle, je n’achète strictement rien, car c’est bien dans la récupération que réside tout le challenge !

À propos des supports justement, j’ai principalement craqué pour un modèle carré déniché dans un célèbre magasin suédois. Au début, on en achète un en se disant qu’on s’en servira forcément tant son format est sympa, et puis c’est le drame, on en devient tellement accro qu’on n’utilise plus que ça… c’est la RIBBA-mania ! Il protège mes collages et les met en valeur derrière sa vitre. Bref, je ne m’en lasse pas !


Voodoo Child

Faut-il que j’apprécie tout particulièrement cet ami, moi qui refuse en général les commandes particulières, pour avoir accédé à sa demande de lui confectionner une Gentille Poupée Vaudou « dans un cadre ». Inspirée, c’est évident, de mon tableau ‘2020’, son nom ‘Voodoo Child’ – célèbre titre du non moins célèbre Jimi Hendricks – est aussi un clin d’œil à l’ami en question, grand amateur de musique. On retrouve donc beaucoup de bases communes avec ‘2020’ telles que les chutes d’un rideau en lin, de la ficelle, des coquillages, du corail, mais également un petit « piment », objet en verre dont j’ignore la provenance. Petit plus : ses cheveux en laine cardée proviennent d’un « chouchou » acheté en 2011 à Seattle alors que j’avais encore les cheveux longs ! « N’emportez que des souvenirs, ne laissez que des empreintes. » Chef Seattle


Ma cabane

Deux objets sont à l’origine de ce tableau : les fausses feuilles d’une branche d’eucalyptus trouvée par terre à Marseille à deux pas du Vieux-Port, et un bout de bois flotté biscornu ramené du Canada. Ces deux pièces, impossible à ranger correctement, m’encombraient tellement qu’il était devenu urgent de les utiliser. J’ai tout d’abord commencé par faire un fond de verdure avec lesdites fausses feuilles. Forte de l’ambiance créée, j’ai imaginé un univers de sous-bois dans la froidure hivernale. La cabane, fabriquée avec des chutes du bois de ma terrasse, est dotée d’une cheminée d’où s’échappe une fumée en mousse de boite à bijoux. Quant aux arbres et aux bûches rangées sous l’appentis, il m’a suffi de faire un petit tour dans la nature pour trouver de jolies branches de micocoulier, avec leurs micocoules. Un peu de sable de plage pour le sol, un tout petit bout de faux sapin, du lichen de récupération et hop ! un nouveau tableau !

 

Vintageland

Mes amis Michel et Eliane font partie de mes précieux fournisseurs d’objets divers. Parmi ceux-ci, un petit cadre-relief en bois, vraisemblablement fait maison, et doté d’un passe-partout en cercle, peint à même la vitre. Son style un peu retro m’a donné envie d’accentuer son look en recouvrant le cadre de gravures de dictionnaire, déjà utilisées pour mes Badges Vintage. La profondeur de l’espace entre le fond du cadre et la vitre étant limitée, j’ai cherché dans mes stocks tous les objets d’aspect ancien qui pouvaient y être installés. Ainsi, après avoir mis un papier imprimé de partitions de musique pour le fond, j’ai collé des vieilles broches, une pièce de monnaie, des jetons, pièces et ticket de jeux anciens, des boutons, un fusible, une plume Sergent-Major, une (célèbre) boîte de réglisse… bref, tout un petit univers régressif et nostalgique qui résonne parfaitement avec son support.

« La nostalgie, c’est le désir d’on ne sait quoi… » Antoine de Saint-Exupéry

 

Printemps

Mes nombreuses escapades dans cet extraordinaire territoire qu’est le Queyras, mes randonnées dans les forêts de mélèzes, mes rencontres avec les chevreuils et les cerfs, la lumière de ces montagnes aux quatre saisons… C’est assurément imprégnée par tout cet univers que j’ai créé ce nouveau tableau. Pour ce faire, j’ai disposé sur des papiers de soie déchirés un joli bout d’écorce ramené du Canada ; deux petits animaux peints en noir (ceux avec lesquels je jouais enfant, voir mon tableau « Trophée’roces ») ; et en guise de mélèze, une baguette chinoise ornée d’un cordon détressé. Enfin, dans cette ambiance crépusculaire et feutrée, ce sont quelques flocons de fausse neige parsemés çà et là qui viennent suggérer l’arrivée du printemps.

« Pour le seul printemps nous devenons pareils à l’oiseau sous l’auvent de tuile, pareils au cerf lorsqu’une certaine nuit il respire, dans la forêt d’hiver, l’inopiné brouillard que tiédit l’approche du temps nouveau ». Colette, L’Etoile Vesper (1946).


Restons zen !

Achetés il y a très longtemps dans une boutique ethnique, ces loungta, les drapeaux de prières tibétains qui constituent le fond de mon tableau, sont considérés comme des porte-bonheurs. Faits de papier (ils sont traditionnellement en tissu) et collés sur une ficelle, ils avaient fini avec le temps par se décolorer. Mais, n’ayant pas le cœur de les jeter, je les avais mis de côté le temps de leur trouver une nouvelle vie. Un beau matin de rangement, je décidai de les séparer de leur fil et de les coller au vernis-colle. Ce support alors créé, il ne me resta plus qu’à trouver un sujet – clair si possible – histoire d’illuminer le tout. Voilà comment ce Bouddha de perles est né. Comme d’habitude, toutes ces perles sont issues de divers bijoux démontés par mes petits doigts agiles. J’en profite d’ailleurs pour remercier à nouveau mes généreux fournisseurs, sans lesquels je ne pourrais m’adonner à mes activités créatives… et méditatives.


Good Coffee & Love

Tout simple, mais très déco, voici une nouvelle fois le fruit d’une opportunité d’approvisionnement. En effet, en rangeant récemment ses affaires, ma sœur est retombée sur un sac de café en grains ramené d’un voyage en Afrique qui, malheureusement, était complètement éventé. Là où certains s’en seraient probablement débarrassé, La Fraise à Thé y a évidemment vu un nouveau défi créatif. Ni une, ni deux, à l’aide de la même chute de rideau qui a vu naître 2020, et dans le même style que NO SMOKING! (les grains de café ayant été laissés libres entre la vitre et le fond du cadre), un nouveau tableau est né. Son titre, quant à lui, a été rédigé à l’aide de pochoirs anciens achetés il y a très longtemps dans un vide grenier des Alpes-de-Haute-Provence. Avec La Fraise à Thé, rien ne se perd et tout se crée !

2020

C’est tout naturellement, une fois ce tableau achevé, que son titre s’est imposé à moi. Comme pour en finir avec cette drôle d’année 2020, quoi de mieux qu’une poupée vaudou que l’on pourrait piquer à loisir pour se venger de tout ce qu’elle nous a fait subir ? Pour être honnête, le matin même de sa création, je ne savais absolument pas que j’allais faire cela. Tout est parti de ces jolies épingles, données par ma marraine, que je ne savais où ranger. De fil en aiguille (c’est le cas de le dire !), je dessinai un patron grossier pour ensuite découper ma poupée dans un vieux rideau de lin. Une fois cousue, je la bourrai avec la mousse d’un coussin de montre-bracelet. Quelques symboles rituels au crayon blanc sur le fond fabriqué avec le tissu intissé d’un emballage cadeau, des petits bouts de corail, de minuscules dents de requin ramassées (en 1989 !) sur une plage de Floride, les dents de lait de mon chat et du chien de ma grand-mère, perles, coquillages, cailloux, mèche de faux cheveux, cire de bougie, et voilà ma victime maraboutée pour l’éternité !

 

Big Brother

Récemment, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que mon fournisseur suédois ne vendait plus mon modèle de cadre préféré, le remplaçant par un modèle plus grand, plus profond et vendu uniquement en blanc. Contrariée par ces nouvelles dimensions, j’ai commencé à extraire les plus grandes pièces de mon bazar. La plupart étant rectangulaires, rondes et en métal, l’idée d’un robot s’est vite imposée. D’abord tentée d’en faire plusieurs petits sur pieds, j’ai finalement opté pour une tête dès que les deux coupelles, créant des yeux parfaits, se sont retrouvées côte à côte. Craignant que ma colle forte ne fasse pas l’affaire, j’ai quasiment tout collé avec ce mastic colle polyuréthane bien connu des bricoleurs. Ainsi se sont invités porte-clefs, écrous, capsules de bouteilles et bouchons de parfum ; ressorts, morceaux de bijoux, boutons et même un coquetier cassé ! Comble de la récup, ce magnifique papier aspect béton qui sert de fond était roulé en boule au fond d’une paire de chaussures neuves !

 

Just married

Je ne personnalise quasiment jamais mes tableaux. Mais voilà, la conjonction de plusieurs facteurs tels que le mariage d’une cousine, la possession de pièces de scrabbles fournies par ma marraine (la maman de cette cousine), ainsi qu’un reste de ‘flocons’ de table récupérés lors d’un repas de Noël (toujours en présence des personnes sus-mentionnées), c’en était trop ! Impossible pour La Fraise à Thé de ne pas céder à la tentation de concocter un petit clin d’œil affectueux et personnalisé aux heureux tourtereaux. Évidemment – ce serait trop facile sinon – il n’y avait pas toutes les lettres de l’alphabet. Il m’a donc fallu, une fois assurée de pouvoir écrire les deux prénoms, composer des mots dans le thème avec les lettres restantes. Le tout collé sur une chute de rideau en lin, agrémenté d’un petit cœur en bois et de deux pompons. Hormis le cadre et la colle, tout est récupéré. Rien ne se perd, rien ne se crée… ou presque.

 

Calavera

Une fois n’est pas coutume, ne me demandez pas pourquoi, j’ai à nouveau cédé à la tentation de créer une tête de mort. Curieusement, son inspiration aztèque – qui n’était pas préméditée – est arrivée au fur et à mesure que les objets qui la composent (pendentifs, boucles d’oreilles, pampilles de bracelets…) se sont présentés à moi. Ainsi, après l’avoir entouré de coupures de dictionnaire (pages des célébrités mortes, évidemment !), ai-je eu envie, pour renforcer son côté ‘Cité d’or’, d’y rajouter quelques feuilles d’or (offrandes bouddhistes ramenées de Thaïlande par mon papa). Un peu de bleu turquoise pour illuminer le tout avec un trombone, des cure-pipes et quelques perles, et voilà !

 

No smoking!

Comme j’ai fait de la récupération ma spécialité, il arrive parfois que l’on me confie des « trésors » assez insolites. Ainsi, me suis-je récemment vu offrir ces filtres (découpés avant usage) de cigarettes! Etant non fumeuse, je me suis demandé comment j’allais parvenir à les « mettre en valeur ». J’aurais bien entendu pu les jeter, mais étant donné qu’ils semblaient avoir été patiemment collectés, j’ai trouvé le défi intéressant. J’ai d’abord envisagé d’en faire un collage puis je me suis rappelé que j’avais en ma possession un livret de posters Skull Art Prints (acheté en 2014 à la boutique du Centre Pompidou-Metz). Après avoir sélectionné et recoupé l’une des œuvres de ce livret (‘Skull Puking Its Guts Out’ de l’artiste French), j’ai créé une installation qui laisse les filtres libres de leur mouvement, cela permet au dessin en arrière-plan d’apparaitre et disparaitre partiellement. Il en résulte un tableau certes un peu morbide (thème qui trouve toutefois son public), mais n’oublions pas que je m’impose de ne créer qu’avec ce que j’ai sous la main et/ou qui est issu d’une récupération.

 

Zen & Kitch (Cliquez ici pour la version ‘night club’.)

Il m’est plusieurs fois arrivé de me dire que je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais bien pouvoir faire de certains de mes objets, trop kitchs, trop incongrus, trop improbables. Mais cela fut sans compter sur les réseaux sociaux, Instagram en l’occurrence, où j’ai croisé la page d’un artiste (Normando Lobo de Sousa pour ne pas le nommer) dont la spécialité est le ‘Kitchart’. Ni une, ni deux, toute excitée par cette inspirante découverte, je me suis cette fois-ci lancée dans une modeste tentative de reproduction. Bien entendu je n’ai utilisé que des choses que j’avais déjà dans mes stocks. Cerise sur le gâteau, une guirlande lumineuse, récemment achetée en solderie pour Noël, est venue « parfaire » le tout. Kitch à souhait n’est-il pas ?


Bling Wing

Je pense que beaucoup de mes amies ‘fournisseuses’ reconnaitront encore ici quelques-uns des bijoux, boucles d’oreilles, bracelets, broches, boutons et autres perles qu’elles ont eu la gentillesse de me confier en vue de leur offrir une nouvelle vie. Encore un vrai – et pas si évident – défi en raison de la nécessité de travailler en miroir. En effet, afin que les ailes aient une décoration symétrique, je n’ai pu utiliser que les objets que je possédais en double ou quadruple exemplaires (exception faite du corps et des zones en perles). Bien que ‘richement’ décoré, ce charmant papillon n’en est pas moins séduisant grâce à ses couleurs chatoyantes et son luxe ostensible.

 

Jet lag

Pour ce tableau, j’ai décidé d’offrir une nouvelle vie aux montres que mes amis me donnent, autour de quatre ambiances de villes créées au gré de mes fournitures et de timbres dénichés sur internet. Pour Tokyo j’ai choisi une montre au look épuré, un fond en papier origami, une boucle d’oreille éventail, un mini origami, deux demi cure-dents peints au vernis à ongles et collés sur un brûle-encens, la koï d’un étui de baguettes asiatiques et une fleur de cerisier. Pour Helsinki, une montre aux couleurs froides sur un motif Scandinave, un bonhomme de neige rehaussé d’une écharpe en fil, un porte-clés renne, des flocons de bois et des boules de boite de chocolat. Pour Colombo, une montre style colonial sur un fond exotique, un bouton en forme d’ananas, une pampille feuille de thé, l’éléphant d’un « œuf surprise », des pendentifs poisson, planche de surf et Bouddhas. Enfin, pour Bamako, une montre dorée sur un fond wax, une case en bois, un pendentif soleil, un masque en céramique et une girafe (rescapée de Trophées’roces !) Le petit plus : j’ai réglé chaque montre sur le bon fuseau horaire !

 

Marée haute :

Ambiance sous-marine cette fois-ci, encore et toujours guidée par mon stock d’objets de récup. La preuve : pour le fond, j’ai utilisé une chute de l’ex-rideau de mon salon (encore visible dans « Home, sweet home ! »). Les tentacules de la méduse, l’étoile de mer, les algues et les coraux ornaient boites de chocolats et des compositions florales. Les poissons et l’ombrelle de la méduse sont les cadeaux d’une amie, elle aussi fan de DIY. Quant aux coquillages et aux petits cailloux, ils proviennent tous de récoltes personnelles sur diverses plages méditerranéennes et martiniquaises. Pour finir, l’hippocampe m’a été offert par un pêcheur il doit y avoir une trentaine d’années !

 

Joli Coeur :

Quand amour et simplicité se conjuguent pour ne faire qu’un… Pour commencer l’année j’ai effectivement eu envie de travailler cette forme simple et pourtant si symbolique du cœur. Pas de grande difficulté en vérité si ce n’est conserver la forme de départ qui meurt d’envie de se transformer en cercle au fur et à mesure qu’elle est agrandie ! Tout le reste n’est que patience, mini cœur en tissus, perles, décorations de table de Noël, câble électrique et pastilles de verre.

 

Candy_Skull

Candy Skull :

J’ai des amis merveilleux. Depuis qu’ils ont découvert mon site, certains me fournissent en petits trésors divers et variés grâce auxquels je peux composer mes tableaux. Ainsi, je leur dois une partie de mes inspirations issues de tout ce qu’ils m’ont donné. Ce Candy Skull (ou crâne de sucre) originaire de la culture mexicaine, m’est apparu comme une évidence alors que je cherchais à créer un sujet bariolé. Venez voir comment j’ai fait.

 

 

Mandala

Mon mandala :

Une idée en amenant toujours une autre, c’est le format en cercle de mon arbre de vie qui m’a donné l’envie et l’idée de revisiter à ma façon le thème du mandala. Venez voir comment j’ai fait.      

 

 

 

Les trois camées :

Quand j’ai réalisé que le vieux napperon carré de ma grand-mère, que j’avais teint en noir pour le rajeunir, faisait pile la taille de mes « cadres-suédois-bien-aimés », j’ai eu envie de le mettre en scène dans l’idée de créer un tableau « Old School gothique ». Mais, n’ayant dans mon bazar ni crucifix, ni bouton de rose ou autre tête de mort…, c’est finalement vers un style « Victorien vintage gothique » qu’a dévié tout naturellement ma composition. Venez voir comment j’ai fait.

 

L’arbre de vie :

En créant mon tableau ‘L’amour’, pour lequel j’ai fabriqué un petit arbre en fil de fer rouge, l’envie m’a prise d’aller plus loin sur le sujet. Après quelques mois de réflexion et de maturation, c’est en ficelles que j’ai finalement décidé de fabriquer ce nouvel arbre. Venez voir comment j’ai fait.    

 

 

Buildings :

J’ai tellement aimé le cadre utilisé pour « Les chats », que j’ai eu envie de réutiliser ce même support. Du sable noir ramassé en Martinique pour la mer, du vernis à ongles pour le ciel, les petits carrés de miroir et les bâtonnets en bois présents également dans “En Irlande”, « Au soleil » et « Kamélia ». Une sangle, des perles et une cheville en bois peints en noir, une mèche à béton usagée, des supports de miroir, du câble gainé, des tampons en caoutchouc… enfin des petites perles jaunes en guise d’étoiles et voilà ma ville américaine revisitée ! Venez voir comment j’ai fait.  

 

Amour_new2

L’amour :

Un ami qui sait que je récupère plein de bricoles, m’amène un jour 5 petits cœurs brillants et un autre en feutrine. Ni une, ni deux je décide de lui faire ce tableau pour le remercier. Quelques mini pompons rouges et un arbre fabriqué avec du fil de fer gainé, des petites perles dorées et les restes d’un autre bracelet acheté au Brésil (voir « À la mer » dans Les moules à tartelettes de Mamoune), et voilà !  

 

 

Abécédaire_new2

L’abécédaire :

L’idée est partie de ces quelques lettres en bois, issues des prénoms de mes fils qui ornaient à l’origine la porte de leur chambre. Pour le reste : pinces à linge, boutons, pailles, deux autres lettres en zinc achetées à l’Isle-sur-la-Sorgue, restes de porte-clefs, perles, vernis à ongle, peinture au pochoir… J’ai vendu ce tableau au profit d’ACDC (voir dans Mes amis) et mon plus grand bonheur a été d’apprendre que c’est grâce à lui que la maman qui l’a acheté a enfin réussi à apprendre l’alphabet à son fils !  

 

Love_new2Love :

A l’aide de patrons imprimés puis découpés, j’ai tracé mes 4 lettres à même ce grand cadre de toile tendue. Puis, avec du vernis colle, j’ai fixé, pour le L, des petites fleurs récupérées d’une décoration de table (voir « Au jardin » dans Les moules à tartelettes de Mamoune); pour le O, des trèfles en tissus achetés à l’origine pour créer des compositions aquatiques ; du sable décoratif pour le V et des vieilles publicités des années 60 pour le E. L’astuce pour faire le L et le V a consisté à encoller toute la lettre et à semer la décoration en pluie. Pour finir, c’est avec mes vieux pochoirs métalliques, dénichés dans un vide grenier, que j’ai peint les petites lettres des angles.

 

N’oubliez pas d’aller voir Les moules à tartelettes de Mamoune !   Retour à la page Tableaux