Steampunk

Courant littéraire issu de la science-fiction, le Steampunk (littéralement « punk à vapeur ») est également devenu un style artistique basé sur la récupération et la mise en scène de montres, d’engrenages et de toutes sortes de petits objets pouvant donner un aspect industriel à une œuvre. Voilà pourquoi j’ai choisi de nommer ainsi cette série de tableaux. L’exercice était à l’origine destiné à me permettre de vider un peu plus rapidement mes envahissants stocks de bricoles, mais je me suis prise au jeu de ce style et j’avoue volontiers que je suis plutôt satisfaite des résultats obtenus.

 

Eléfantasque

Je dois être masochiste ! Chaque fois que je finis l’un de ces tableaux steampunk, je me promets que ce sera le dernier. Et puis, comme j’ai du mal à dire non, une demande m’arrive et puis… je cède ! Voilà donc le dernier né des ateliers de La Fraise à Thé, suite à la sollicitation d’une amie et au récent réapprovisionnement de mes indispensables bidules métalliques (merci encore à mes fidèles fournisseurs en fonds de tiroirs !). La technique est toujours la même : de la ferraille, de la Super Glue, de la patience et DU TEMPS !!!

« Qu’importe à ceux du firmament – Qu’on soit mouche ou bien éléphant ? » – Jean de La Fontaine

 

La Grande Gigi

Mais pourquoi donc une girafe ? Eh bien parce que ce tableau est une commande de mon amie Chantal, que je remercie au passage d’être aussi sensible à mes petites œuvres. À l’image de mes précédents tableaux de style Steampunk, La Grande Gigi m’a une fois encore donné beaucoup de fil (de fer !) à retordre. En effet, le plus compliqué dans cette affaire est de parvenir à agencer un maximum d’objets de façon harmonieuse sans les dénaturer, les déformer ou les couper. Voilà pourquoi on peut quasiment tous les reconnaitre. Ainsi ai-je utilisé des porte-clés, des pinces de boucles d’oreilles, des bijoux, plaques, médailles, perles et autres jouets divers et variés pour donner corps à cette jolie girafe en un tableau qui fait d’ailleurs son pesant de pacotilles !

« La forme la plus élevée de la vie animale est la girafe » Jean-Charles – 1962

 

Dear Deer

Suite à une demande inspirante, et forte de récents apports de fournitures ad ’hoc, c’est avec plaisir que j’ai renoué avec le style Steampunk pour cette toute première nouveauté de l’année 2022. Pas de changement de technique particulier par rapport à mes précédents tableaux : sur un fond en papier de soie collé au vernis-colle, tout un inventaire de petits bouts de métal divers tels que mécanisme de montre, boutons-pression, ressorts ; morceaux de bijoux, de bracelet-montre, de fermeture Éclair ; quincailleries de bricolage et même un circuit de carte Sim ! Le trouverez-vous ?

Qu’y a-t’il de plus beau qu’un arbre au printemps, à part peut-être un cerf chantant «Stranger in the night» au clair de lune avec des guêtres ? – Woody Allen

 

Big bug
 
Ne jamais dire jamais ! Il aura suffi que l’on me fournisse des chaînes-colliers et un paquet de vieilles montres (patiemment démontées pour en récupérer les mécanismes) pour que je replonge dans le Steampunk ! Il est vrai que n‘ayant pas encore d’insecte dans mon bestiaire, je me devais de combler cette lacune. Cette fois-ci mon approche a été un peu différente car le thorax et l’abdomen, faits de mécanismes de montres pour l’un et de chaînes pour l’autre, se détachent clairement du reste. La tête et les pattes sont quant à elles traitées comme mes tableaux précédents à ceci près que, comme j’arrive vraiment au bout du bout de mes fournitures, les pièces métalliques qu’il me reste sont de plus en plus petites. J’ai d’ailleurs fait beaucoup de comblements avec les minuscules aiguilles des montres… rien ne se perd rien ne se crée ! J’ai consacré beaucoup plus de temps à ce tableau qu’aux précédents et, même si je suis assez satisfaite du résultat, peut-être est-ce le signe qu’il faut vraiment que je passe à autre chose. À suivre…

 

La dorée

Oh ! La fieffée menteuse que je fais ! Après ma baleine, je m’étais pourtant promis de passer à autre chose car ces tableaux sont compliqués à finaliser faute, parfois, de fournitures appropriées (je vous rappelle que je n’utilise que ce que je récolte ou que l’on me donne.) Mais voilà, c’était sans compter sur ce beau papier de soie vert, cadeau de ma cousine, et sur tous les objets (dorés, cette fois-ci) que j’avais dans mes tiroirs. Une fois prise ma décision de composer une grenouille, je me suis mise en quête d’inspiration sur Internet et c’est principalement la forme de ses pattes qui m’a fait craquer sur ce spécimen tropical. Histoire que mon nouveau tableau ne soit pas trop « bling-bling », j’ai quand même intégré quelques objets moins dorés pour atténuer l’aspect général. Encore une fois, tout est donc récupéré, recyclé, détourné, découpé et évidemment, généreusement collé.  

 

C’est assez !

Jamais deux sans trois ! Après un nounours et un canard, voici, voici… une baleine ! Probablement parce que j’ai opté pour une forme biscornue et que mon stock de fournitures ad hoc s’est grandement amenuisé, j’ai franchement galéré pour finir ce tableau-là. Ceci étant, je ne suis pas mécontente du résultat, car tout comme les fois précédentes, c’est uniquement lorsqu’il est fin terminé que l’on peut l’apprécier. En effet, tant que les contours ne sont pas délimités, difficile de comprendre ce que ça représente. C’est d’ailleurs là que réside une partie du plaisir parce qu’il m’est parfois arrivé, en cours de route, de douter fortement du résultat final. Bijoux démontés, ferrailles ramassées par terre, pendentifs rapportés du Brésil et objets publicitaires… tout est recyclé, détourné, converti ! Cette fois-ci pas d’inventaire détaillé, je vous laisse découvrir par vous-mêmes tout ce qui qui compose ce tableau, probablement le dernier de la série… pour un moment en tout cas !  

 

Steampunk Ducky

Je me suis tellement amusée à faire mon Iron Nounours que j’ai décidé de récidiver ! Il faut dire qu’entre ce que mon entourage me procure comme bricoles en tout genre, ce que je ramasse par terre et ce qui traine dans ma maison, il me restait encore suffisamment de petits trésors argentés pour retenter l’expérience. Encore une fois, et pour ceux qui voudraient s’amuser à identifier chaque objet, en voici la liste exhaustive : boutons ; perles; trombone ; médaille SPA d’un chien de mes grands-parents ; étiquettes métalliques ; piercing nombril ; clefs ; chainettes ; pendentifs ; bouchon ; punaise ; clou ; rondelle ; restes de boucles d’oreilles, de porte-clefs, d’attaches parisiennes, de pin’s, de colliers, de broche, de bouton pression, de mini pinces à linge, de montre et autres bidules en ferraille que je suis incapable d’identifier ! Merci encore du fond du cœur à tous mes proches, famille et amis, qui m’encouragent dans mon activité à travers les précieux trésors qu’ils me fournissent régulièrement et sans lesquels je ne pourrais créer tout cela. Merci à Catherine, Dominique, Frédérique, Jean-Jacques, Laurence, Sylvie, France & Françoise pour leur contribution !  

 

Iron nounours

Quand j’ai trop de choses dans mon fourbi, je cherche une idée qui me permettra d’en utiliser un maximum. Quel meilleur exemple que celui-ci pour en faire la démonstration ? Parce que j’ai opté pour tout ce que j’avais de métallique (de matière ou d’aspect), j’ai voulu contraster avec un motif de nounours pour rendre ma création à la fois « industrielle » et attendrissante. Je n’ai compté ni mes heures, ni la colle consommée, mais voici, comme un inventaire à la Prévert, tous les objets qui y sont passés : boutons, perles, mécanisme de montre (trouvé dans la rue !), étiquettes de vêtements, piercings nombril, clefs, ressorts, chainettes, pendentifs, bouchon, mini roulement, punaises, sequins, rondelles, écrou, vis, clous de maréchal ferrant, restes de boucles d’oreilles, de porte-clefs, de pin’s, de colliers, de broche, de ceinture, de badge, de boutons pression, de pince à linge, de fermetures Éclair… et un raton laveur !

 

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