Déco

J’aime détourner des objets inutilisés ou abîmés pour en faire des pièces de décoration. Un objet peut rester des années au fond d’un placard sans savoir à l’avance ce qu’il va devenir. Et puis un jour, c’est le déclic !

 

 

La fraise à tote

Issu du mot anglais tote qui signifie « trimballer », les tote-bags sont, depuis quelques années, devenus très tendance. Réutilisables, zéro plastique, légers et peu encombrants, ils ont tout pour plaire. Evidemment, La Fraise à Thé, dans sa passion du recyclage et de la récupération, ne pouvait pas passer à côté de ce phénomène. Pas de patron, ce sont les chutes de tissus en ma possession qui décident de leurs dimensions. Un petit tuto pour apprendre la technique de la « couture anglaise », et me voilà partie pour 1, 2, 3, … une collection de petits totes qui grandit au gré de mon inspiration et, comme d’habitude, de mes stocks.

“Folle – Ce qu’une femme croit qu’elle va devenir si elle ne retrouve pas son sac.” – Pierre Daninos

 

Oh, un ballon !

Une fois encore, cette création est le fruit de rencontres. Rencontres entre une boule de polystyrène retrouvée dans le garage de ma cousine Hélène, un ancien filet à provisions ramené de la maison familiale de mon voisin Fabien, un petit panier en osier offert par mon amie Laurence, un anneau de rideau mis de côté pour moi par Audrey, ma copine brocanteuse… Tous ces objets anodins qui, s’ils n’étaient pas arrivés dans mon atelier, n’auraient sans doute pas eu le même destin. On me demande souvent d’où me vient mon inspiration, elle vient de là ; de tous ces petits cadeaux que l’on me fait régulièrement. Par leurs interactions ils se font écho jusqu’à renaître sous une autre forme. Je ne suis finalement que l’intermédiaire de tout cela, je recycle, je redonne vie, je réanime… avec amour.

“La vie, c’est comme une montgolfière. Pour aller plus haut, il faut savoir se délester et jeter par-dessus bord tout ce qui empêche de nous élever.” – Raphaëlle Giordano

 

El pistolaser

Il suffit parfois d’une rencontre fortuite ; une rencontre entre un objet anodin et mon imagination pour que la magie opère. Au beau milieu d’un plein sac de raccords et autres articles de jardinage offerts par mon ami Fabien, gisait un pistolet d’arrosage. Aussitôt repéré, mon esprit s’est emballé je ne pensais plus qu’à ça : le transformer en pistolet-laser. Fouille que je fouille dans mes trucs métalliques, mes trucs en plastiques, mes bijoux cassés, mes perles… Visse, colle, emboite et confectionne cet objet imaginaire tout droit sorti des films de science-fiction. Les amateurs du genre apprécieront. Quant à moi, j’avoue m’être éclatée à le fabriquer, lui et son support ; une fois encore exclusivement à base d’objets de récupération bien sûr.

« Toutes ces croyances à la noix et ces armes démodées, ça vaut pas un bon pistolaser ! » – (Han Solo, Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir)

 

Le petit cabinet

Opportuniste toujours, c’est en faisant un tour dans mon magasin suédois préféré que j’ai découvert une nouvelle gamme de cadres en relief aux faux airs de cabinet de curiosité. Aussi inattendu qu’imprévu, ce magnifique écrin allait enfin me permettre de mettre en scène quelques-uns de mes trésors Ceillaquins. Sur un carton en relief à l’aspect de peau de serpent, j’ai collé différents lichens, une mandibule de mouton, un nid d’oiseau, une branche de mélèze séchée et un nid double… sans doute de guêpe. Bref, des trouvailles amoureusement collectées par moi-même, mais également grâce à ma cousine chérie qui ne manque jamais de penser à moi, merci Hélène !

« La curiosité est la mère de l’observation. »  Honoré de Balzac

 

Qat’cats

Ils s’appellent « PLIX », « NOCQ », « DJAZ » et « THUG », ils sont arrivés sans prévenir dans la tête de La Fraise à Thé un beau jour de juin 2023. Ils sont quatre pour l’instant, mais combien seront-ils à l’avenir ? Avec leurs corps faits de deux différents tissus, leurs petites pattes de perles en bois, et leurs yeux de boutons, seules les limites de mes fournitures décideront de leur (re)production à venir. Accompagnés de leurs petits sacs de transport individuels, les voilà prêts à voyager avec leurs futurs adoptants.

« Je crois que les chats sont des esprits venus sur terre. Un chat, j’en suis convaincu,
pourrait marcher sur un nuage. »  Jules Verne

 

Coquillages et crustacés

Ma création ‘spécial printemps’ est à suspendre. Issus de colliers tahitiens cassés, de stocks récupérés d’yeux de Sainte Lucie et de coquilles d’escargots ramassées dans la colline, tous ces petits coquillages ne demandaient qu’à être réunis pour être transformés en décoration de style tropical. Inspirée par des bois flottés qui composaient à l’origine un grand cadre trouvé dans une benne, j’ai imaginé ces quatre petites suspensions qui trouveront facilement leur place dans une salle de bain, une maison ou une chambre style bord-de-mer.

 ” J’ai une grande collection de coquillages que je disperse sur les plages du monde. Peut-être l’avez-vous vue. ” Steven Wright

 

Mon précieux

Certains bijoux et autres pendentifs que me confient mes amies pour mes créations sont tellement mignons que j’essaie juste de les remettre en valeur, simplement, sans les détourner sauvagement et à tout prix. Aussi, à l’instar de mes bijoux de sac (voir CINQ-A-SAC) j’ai eu envie de créer cette série de « bijoux de clefs », sortes de porte-clefs davantage destinés à décorer les serrures et les portes, qu’à être transportés. Je les imagine bien décorer placards, buffets et autres vitrines, mais la destination de chacun d’entre eux appartiendra bien sûr à la créativité de son heureuse ou heureux propriétaire.

« Celui qui casse une chose pour découvrir ce que c’est a quitté le chemin de la sagesse. »
Gandalf – Le Seigneur des Anneaux

 

Kraft Work :

D’environ 19x13cm, ces cadres sur mesure correspondent aux dimensions des pages de Petits Larousse Illustrés de 1936 et 1952 dont j’ai extrait les plus jolies planches de gravures. Jusqu’à présent, je n’avais exploité que les petits dessins isolés pour mes badges (voir « BADGES VINTAGE »), mais impossible de ne pas mettre en valeur ces superbes planches dont le charme désuet est tellement à la mode aujourd’hui. Pour ce faire, je découpe les vitres en plexiglas issues de mes cadres RIBBA (toutes remplacées par des vitres en verre), ainsi que différentes planchettes de type Isorel récupérées çà et là. Enfin, je maintiens le tout à l’aide de bandes de Kraft gommé, acheté il y a des années pour réparer mes bouquins. Un crochet en fil de fer à l’arrière et voilà une jolie série de petits cadres prêts à l’emploi pour une parfaite déco vintage.

« Le monde entier est contenu dans le dictionnaire. »  Jean-Yves Soucy

 

Ze Crown

Il s’en est fallu de peu pour que la poussiéreuse guirlande de fagots et de feuilles séchées qui compose cette création ne parte à la poubelle. Je l’avais récupérée machinalement chez ma cousine mais j’hésitais à la décortiquer. Préférant toutefois dans un premier temps la passer sous l’eau, je constatai alors qu’elle n’avait pas perdu ses jolies couleurs de Noël. Peu de temps après, je découvris – au pied d’un molok – un lustre en métal dont la base offrait un support parfait pour faire une couronne. Quelques coups de pince plus tard, le cercle était prêt à être recyclé. J’y ai tout d’abord enroulé de la ficelle, puis fixé quatre branches d’osier issues d’un couvercle de panier à linge (lui, bien décortiqué !). Des cœurs de bois et de tissu, des pommes de pin (dont une blanchie à la javel), un ruban pour la déco, un autre pour suspendre le tout et hop ! ZE CROWN is born !

« Noël n’est pas un jour ni une saison, c’est un état d’esprit.»  Calvin Coolidge

 

Robby & Co

J’avoue que je me surprends parfois à pousser loin certaines de mes créations… J’en veux pour preuve cette évocation de « Planète Interdite », un célèbre film des années 50. À vrai dire, tout est parti d’une ampoule grillée de lampe de poche que j’avais, depuis le départ, dans l’idée de transformer en « Robby », l’incontournable robot du film. Mais jamais je n’aurais imaginé bûcher ainsi la mise en scène ! Une fois mon Robby créé à l’aide de perles, d’attaches de colliers et de bouts de montre, j’ai eu envie de fabriquer sa soucoupe volante avec une rondelle, un bouton, une ventouse et des clous étêtés. Au final, il ne me restait plus qu’à installer ces deux pièces sur un morceau de liège, que ma grand-mère utilisait auparavant pour décorer sa crèche, et d’agrémenter le tout de quelques roches, dont certaines que j’ai moi-même ramenées de randonnée. Ambiance garantie. On s’y croirait ! Non ?

« Puisse-t-il nous rappeler que jamais la science ne fera de nous des dieux. »
Commandant John J. Adams (Leslie Nielsen) – PLANETE INTERDITE – 1956

 

Teabots

Indécrottable stockeuse, La Fraise à Thé ne serait totalement accomplie si elle n’avait pas enfin décidé de mettre en scène ses boites… à thé ! C’est en déambulant dans les rues de Saint-Rémy-de-Provence que je suis tombée en extase sur les superbes robots d’une galerie d’art. En avant réflexion, réinterprétation et adaptation de mes stocks… ainsi naquirent mes six TEA-BOTS. D’une hauteur de 25cm environ (je précise car d’aucuns ont cru qu’ils étaient plus petits), ils m’ont permis de recycler plusieurs de mes objets de récup que j’imaginais inutilisables lorsqu’on me les a donnés. Ainsi, ai-je offert une nouvelle vie à des fouets de batteur, filtres de machine expresso, capsules rechargeables, objets rouillés… sans compter une quantité non négligeable de vis, rondelles et écrous. Ils sont si mignons qu’ils ont même leur petit nom. Retrouverez-vous BAD MAX, KLOK, LOULOU COUTAIRE, MERINGUE, DON SALLUSTRE et ZEBULON ?

« Il ne faut pas que le robot soit trop intelligent, sinon il voudra rien foutre. »
Jean-Marie Gourio – Nouvelles brèves de comptoir (2008)

 

Zacapaille

Jeter une bouteille vide au recyclage est une évidence pour La Fraise à Thé, mais jeter des bouteilles vides de rhum ornées de jolis bracelets en paille tressée, sans récupérer lesdits bracelets est juste inimaginable ! Voilà donc pourquoi et comment sont nées ces trois petites guirlandes, résolument hivernales. Pas de difficulté particulière pour cette nouvelle création, mais comme toujours, rien d’acheté. Des perles aux rubans, des décorations de table et de chocolat aux agrafes décoratives, tout est récupéré… évidemment !

« Et Dieu chassa Adam à coups de canne à sucre. Et ce fut le premier rhum sur la terre. »  Jacques Prévert

 

Take my coconuts!

Je me souviens parfaitement du jour où j’ai tenté de me convaincre de jeter ces noix de cocos givrées vides pour, à mon grand désespoir, ne pas y parvenir ! Résultat, des coquilles encombrantes stockées depuis trop longtemps, auxquelles je me devais de donner une nouvelle vie. Aucune suggestion ne m’ayant convaincue sur Internet, j’ai donc laissé mon instinct aller au gré de mes fournitures. De la plage aux bois flotté à la forêt australienne, du mataki grec à la pureté d’une rose blanche…, chaque demi-noix, pourtant destinée à finir ses jours au rebut, est désormais détentrice d’un petit univers bien à elle.

« La coque du coco est dure : la chair est un délice. Pourquoi scruter le dehors quand le pur est au-dedans ? » Toukaram

 

Ti’bouchons

Opportuniste toujours, je remercie une nouvelle fois mon amie Audrey de m’avoir offert ce joli casier en bois. Après deux, trois réparations (merci Matthieu !), il était fin prêt pour accueillir de nouveaux personnages en bouchons de Champagne fraichement créés, que j’ai choisi de mettre en scène. Ainsi ai-je pu détourner tout un tas d’objets improbables, tels des boucles d’oreilles reconverties en ailes de papillon, en coiffe égyptienne ou en boule à facette… ; des franges de chemise en mur de boite de nuit ; des pendentifs en planche de surf ou en croix d’église… Bref, six petits univers hétéroclites grâce auxquels des objets qui auraient logiquement dû finir au rebut ont repris vie.

« Le Champagne met la vie à l’échelle du rêve. » Paul Guth

 

Bric à Broc

Un joli casier en bois offert par mon amie Audrey. Des objets merveilleux ramassés, dénichés, hérités ou offerts par mes amies ou membres de ma famille, Gabrielle, Agnès, Laurence, Aurélie, Hélène, Catherine… toutes ces personnes grâce auxquelles j’ai la chance de pouvoir m’adonner à mon passe-temps favori, la création de petits univers tels que celui-ci. Truffé d’objets vintage pour la plupart, que j’ai mis en scène en imaginant quatre petits mondes : Industrie, Artisanat, Enfance, Nature. Le résultat : un objet déco atypique et nostalgique comme je les aime.

« Sans imagination il ne pourrait y avoir création. » Albert Jacquard

 

Coup de poker

Fêtes de fin d’année obligent, voici – en prévision de Noël prochain – une heureuse tentative de recyclage. Fidèle fournisseuse parmi les fidèles, ma marraine m’a récemment donné plusieurs jeux incomplets de cartes à jouer. Un petit tour sur Pinterest m’a permis de dénicher un super tuto de création de guirlandes. Perles, rubans et fils de fer étant légion au sein de mes stocks, voici donc le résultat somme toute assez sympa, le plus long étant de découper les cartes en lamelles. Ce « coup de poker » est donc plutôt réussi et inspirant pour ceux qui souhaiteront s’y essayer.

« La vie est un jeu de cartes dont le cœur n’est jamais l’atout. » Marcel ACHARD

 

It’s a cork world!

Une fois encore, cette création est le fruit d’une curieuse concomitance d’apports en fournitures. En effet, à un jour d’écart, une amie m’a donné un vieux range-couverts en bois et un voisin, une dizaine de kilos de bouchons en liège ! Que faire de tout cela ? Après quelques clics sur Internet, j’ai réalisé que j’avais sous la main tout ce qu’il me fallait pour transformer les bouchons de Champagne en petits personnages. Concernant le support, après avoir hésité à le tapisser de papier à motifs, j’ai finalement opté pour un look à la Mondrian (la peinture étant moins sensible aux UV). Comme souvent, chaque personnage est né au fil des trésors dénichés dans mes stocks, les petits yeux bien sûr, et des petits jouets, des restes de bijoux, des chutes de tissus et autres breloques diverses ; le tout récupéré auprès de mes amis… J’ai vraiment des fournisseurs au top !

« Je pense que la vie est comme une bouteille de Champagne, une fois ouverte, impossible de remettre le bouchon. » Hervé le Tellier – 1998

 

My First Shadow Box :

Comme souvent, tout part de la rencontre entre un objet et une inspiration trouvée au hasard d’Internet. Avant cela, je n’avais jamais entendu parler des « shadow box » dont la définition pourrait se résumer ainsi : « vitrine d’objets thématique de signification artistique ou personnelle, dont l’effet de profondeur et les hauteurs relatives créent un résultat visuel dramatique ». Au départ, il y avait donc cette petite boite en bois héritée de mes grands-parents, dont la fonction première m’échappe encore aujourd’hui. Faute de lui trouver une utilité, sa petite taille et sa garniture de feutrine bleue m’ont donné envie de m’essayer à l’exercice. J’y ai donc installé quelques-uns des petits objets en ma possession auxquels je tiens, bijoux, images, coquillages et reliques… tout un petit univers dans lequel je me plonge désormais avec délice et nostalgie.

« Chaque objet est le miroir de tous les autres. » Maurice Merleau-Ponty

 

Bubo duetteo :

L’idée de ce petit duo de hiboux est née avec l’arrivée dans l’atelier de LFAT de deux jolies tranches de bois d’olivier offertes par de fidèles fournisseurs de matériaux (merci Éliane et Michel). Elles auraient pu finir en dessous de verres mais, une fois de plus, La Fraise à Thé en a décidé autrement ! Nos deux hiboux ont en commun leurs pattes – du fil électrique transparent enroulé sur une branche de bois flotté ; leurs ailes, qui proviennent de jianzis, ces petits jouets chinois que l’on fait voler avec les pieds (merci Laëtitia) ; leurs becs – des boutons de bois qui ornaient auparavant un abat-jour (merci Hélène) ; et leurs yeux, faits de vieilles rondelles en ferraille (merci papa). Pour le reste, j’ai utilisé des boucles d’oreilles, des faux yeux, des clous décoratifs, un bout de lacet en cuir et, trouvaille improbable s’il en est, une vieille monture de lunettes découverte par hasard sur la branche d’un mélèze queyrassin (merci Audrey !).

 

Brindilles :

Ces petites brindilles argentées et pailletées dormaient, bien à l’abri dans mes stocks, depuis un bon moment déjà. Offertes sous forme de petits fagots par ma fidèle fournisseuse de maman – qui les avait récupérées sur des ballotins de chocolats de Noël – elles sont enfin parvenues à m’inspirer l’idée de leur reconversion. Etoiles ou mini sapins, voici ces jolies brindilles transformées en guirlandes de Noël ! Pompons, perles, cure-pipes et bijoux (toujours récupérés, jamais achetés bien sûr !), sont venus agrémenter ces nouvelles créations. Et même s’il est possible que ce très particulier Noël 2020 qui nous attend n’ait pas la même saveur que les précédents, que ceci ne nous empêche pas de décorer nos maisons pour mettre de la joie dans nos cœurs !

 

La campagne à la maison :

Reconversion d’un thermomètre qui a décidé un beau matin de ne plus fonctionner. Trop joli pour être jeté ! Alors j’ai décidé d’utiliser son support en improvisant une petite déco express. Les plus observateurs d’entre vous auront reconnu les mêmes pelle et râteau que l’un des « Moules à Tartelettes de Mamoune ». Preuve que même des années plus tard, mes petites récup’ diverses et variées trouvent toujours un à s’inviter dans mes créations. Une coccinelle et des petites fleurs en feutrine, toutes récupérées bien évidemment… le plus insolite vient cette fois des lamelles de bois qui ne sont autres que des chutes du sol de ma terrasse ! Une nouvelle vie pour cet ex-thermomètre qui trouvera peut-être à décorer un jour une cuisine ou un jardin d’hiver, qui sait ?

 

Phare Niente :

Tout un tas d’images trouvées sur Pinterest ; un bois flotté initialement transformé en chandelier mais abandonné aux griffes de mon chat ; un autre ramassé à Vancouver par une amie de ma sœur, ainsi naquit cette nouvelle création. À vrai dire, si je n’étais pas parvenue à créer le phare, il est clair que je me serais arrêtée là. Mais grâce à deux coups de scie, deux vis, quelques rondelles, un bouchon de parfum et mes vieux pots de peinture entre autres, j’ai réussi à poser les bases de mon paysage côtier.
Je me suis vraiment éclatée sur ce projet car chaque détail est une petite création à part entière. En effet, j’ai utilisé un bout de bracelet montre pour la porte du phare, plié des clous pour son enclos et les échelons de la mise à l’eau. Les bouées de secours sont des joints toriques peints, le grand pavois est fait du tissu qui orne les pots de confiture, les mouettes sont des bouts d’attaches parisiennes pliés et peints. Les haies sont des morceaux de mousse peints, la maison et le rocher sont aussi des bouts de bois flotté canadiens, les bouées du pêcheur sont faites de perles, de clous et de papier. Le filet est un carré de tulle peint, collé sur un petit bout de bois arrondi et orné de perles… Quant au bateau, j’ai utilisé le bois d’une barquette à fromage, mouillée, découpée puis contrainte pendant son séchage, une perle cubique en bois, deux cure-dents et de la peinture. Le clou du spectacle est le rivet rouillé qui fait office de bitte d’amarrage et que j’ai trouvé dans le parking de ma résidence alors que j’étais sur cette création ! Il n’y a jamais de hasard… Quelques gros plans ici.

 

Mon wind chime :

Maintenant que vous commencez un peu à me connaitre, vous savez que dès que j’accumule trop d’objets d’une même famille, j’éprouve le besoin vital de m’en « débarrasser ». Trop de perles ? Aucun problème : je me balade un peu sur Internet le temps de trouver une idée, je m’assure d’avoir de quoi la mettre en œuvre à la sauce récup’ « La Fraise à Thé » et c’est parti ! Ainsi, avec un bracelet raté volontairement (don de mon amie Audrey qui voulait finir un fond de résine), le ruban d’un string (Ouuuh ! censuré !), de la ficelle naturelle, divers pendentifs ainsi que toutes les perles que l’on m’offre depuis des années, ai-je composé ce joli petit objet aux airs de « carillon éolien » et, somme toute, très bohème. Quelques gros plans ici.

 

Guirlandés :

Lorsque pour me permettre de me consacrer à mes activités de DIY l’on m’offre un grand nombre d’objets identiques, j’ai toujours un plaisir inouï à réfléchir à la façon dont je vais pouvoir tous les customiser dans un même style. Ainsi, lorsque mon amie Dominique m’a fait passer tous ses vieux bracelets abimés et démodés, j’ai mis un peu de temps avant de trouver ce que je voulais en faire. Les fêtes de Noël qui approchent ne sont sans doute pas étrangères à mon idée de les transformer en guirlandes. Customisées dans l’esprit de petites couronnes, elles sont toutes décorées avec, comme d’habitude, tout ce que j’avais sous la main ! Rubans, décorations de table et de boites de chocolats, pendentifs, ficelles, perles, broches, porte-clefs, clochettes et grelots et même poils de balais serpillère (!). Bref du détournement, du recyclage… tout ce que j’aime !

 

Badges vintage

Voici la parfaite représentation du but que j’essaie d’atteindre à travers mes créations, à savoir le détournement et la revalorisation de petits objets inutiles, obsolètes ou abîmés. Grâce à mon amie Laurence qui m’a récemment donné des badges publicitaires (lesquels sont venus augmenter un stock déjà existant), je me suis enfin décidée à leur imaginer une nouvelle vie. La finesse idéale des pages d’un dictionnaire de 1936 m’a donné l’idée d’extraire ces sublimes gravures de leur poussiéreux destin. La débrouillardise étant systématiquement de mise, j’ai utilisé des verres à liqueur pour délimiter et découper des images à la taille de chaque badge, puis usé et abusé de mon vernis colle pour les fixer et les protéger. Ainsi mises en valeur sur un support peu académique mais néanmoins flatteur, ces images vintage sont reparties pour une nouvelle vie. Pour les voir de plus près, c’est par ici !

 

Cinq-à-sac 

Après tout, pourquoi nos sacs à mains n’auraient-ils pas eux aussi droit à leurs bijoux ? Voici donc, pour égayer sacs, besaces et autres musettes, cinq propositions originales de bijoux de sac. Pourquoi cinq ? Parce que ce sont les seuls mousquetons que je possédais ! Pour les découvrir plus en détail, venez voir comment j’ai fait.

 

 

Fière chandelle

C’est en tombant sur une lampe du même style dans un magasin de déco que je me suis rappelé que je possédais moi aussi un chandelier. Faute de le trouver utile et esthétique je l’avais abandonné à la poussière au fond d’un placard. Ce fut le déclic ! Fonçant dans une antique mais non moins célèbre droguerie du centre-ville marseillais, je me procurai une douille, une tige filetée creuse, une belle ampoule et récupérai dans mon bric-à-brac un cordon avec interrupteur. Un bon nettoyage à l’eau bouillante pour débarrasser le chandelier de sa cire, un trou à la perceuse dans son socle pour faire passer le fil, un montage d’une simplicité enfantine et le tour fut joué. Petit détail qui change tout, l’aspect trop neuf de la douille détonnant un peu, je l’ai entourée d’une ficelle de lin. Et voilà mon vieux chandelier en argent reparti pour une nouvelle vie !

 

Oiseaux de fer

Et voici une déco recyclage –  ‘upcycling’ comme disent nos amis anglophones. Achetés il y a fort longtemps, ces objets en fer étaient à l’origine reliés par des liens en cuir sous la forme d’une simple guirlande verticale. La trouvant un jour poussiéreuse, j’eus la mauvaise idée de la passer sous la douche. Évidemment, ni le cuir, ni le métal n’apprécièrent ce traitement ; les liens se sont raidis et le fer a rouillé… À deux doigts de m’en débarrasser, sans idée précise, je décidai de tout démonter pour un futur projet de récup. C’est alors que je me suis rappelé que ma sœur m’avait récemment fourni du bois flotté. Ni une, ni deux, avec des bouts de ficelle (récupérés eux aussi, bien sûr) j’ai remonté tous les éléments sous une autre forme. Sitôt terminée, sitôt installée, et voilà une nouvelle vie pour ma vieille guirlande !

 

Dans quelle étagère ? 

C’est à un besoin spécifique que répond cette création. En effet, à l’occasion de la rénovation d’un studio, j’ai décidé de remplacer une vieille étagère de salle de bain/WC toute moche par une création un peu plus fun et inattendue. Toujours dans un esprit récup’ et zéro dépense et surtout pour m’éviter d’avoir à faire de nouveaux trous dans le béton, je me suis en plus contrainte à réutiliser les chevilles déjà en place dans le mur. Venez-voir comment j’ai fait !

 

Coquelicots

Les tubes à essai 

Le bruit de ces tubes en verre qui s’entrechoquaient dès que je fouillais dans mon bric-à-brac a fini par me taper sur le système ! Bien décidée à leur donner une nouvelle vie, j’ai trouvé sur Internet un DIY pour fabriquer des coquelicots. C’est alors, et grâce à tout ce que j’avais sous la main, que l’idée m’est venue de confectionner cette suspension toute en légèreté constituée de 3 tubes à essai, de ficelle, d’un bois flotté provenant du griffoir improvisé de mon chat ! (voir « Le salon d’été »), de papier de soie rouge et de mes 3 derniers cures pipe verts (les 3 précédents m’ayant servi à fabriquer l’algue du tableau « À la mer »).

 

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Le lampadaire de photographe 

Hérités d’un arrière-grand-père passionné de photographie, ce trépied d’appareil photo en laiton coulissant et cette lampe photographique ont été réunis pour ne faire plus qu’un dans mon salon. Il m’aura suffi pour compléter ce montage d’y ajouter un câble électrique torsadé et une ampoule rétro, et voilà comment naît un lampadaire vintage du plus bel effet !

 

 

Veilleuse_allumée

La jolie veilleuse

Une lampe cassée et une boite en bois côte à côte dans mon placard, il ne m’en faut pas plus pour avoir l’illumination ! Je démonte, je recoupe, je troue, je remonte, je ponce… Un peu d’adhésif métallique, trois “tampons” en plastique, du papier à origami et des petites fleurs en papier reçus récemment en cadeau, du vernis colle à volonté et voilà une jolie lampe fin prête pour éclairer les soirées en douceur. Venez voir comment j’ai fait !

 

Zapetdisk

Le 33 tours

Un tuto déniché sur Internet, un vieux vinyle rayé, il ne m’en faut pas plus pour tenter l’expérience. Moi qui ne savais pas où ranger mes télécommandes, les voilà parfaitement intégrées dans mon intérieur industriel vintage.

 

 

 

pots_newLes petits pots

Si je vous disais que j’ai trouvé l’un de ces deux pots (le vert) au fond de l’eau à Porquerolles il y a plus de 25 ans… Conservatrice moi ? Nooooooon !!! L’idée, je l’ai prise à la volée en passant devant une vitrine d’Aix en Provence. J’avais déjà tout sous la main (les fils d’aluminium issus d’une boule de Noël artisanale et les ventouses provenant d’un support à savon de salle de bain) une fleuriste qui accepte de me donner ces petites fleurs séchées récupérées dans sa poubelle et hop, voilà une jolie petite déco nature vite fait bien fait !

 

 

Le bijoutier_newLe bijoutier

Ce petit mannequin en bois dormait depuis des années dans mes cartons. Pour autant, je n’ai jamais eu le cœur de m’en débarrasser. Un jour, alors que je recherchais une solution pour suspendre mes bijoux, je suis retombée sur lui et j’ai eu cette idée. Un simple piton planté dans le mur remplace son support d’origine et voilà enfin mes bijoux joliment rangés.

 

 

La patère flottée

Il y a une dizaine d’années, j’ai ramassé cette planche de bois flotté sur la plage Napoléon de Port-Saint-Louis du Rhône. Quelques temps plus tard, je récupérais ces deux patères complètement oxydées et poussiéreuses dans le garage de mes grands-parents, sur un vieux placard . Ce qui est amusant, c’est que depuis, des objets quasiment identiques sont apparus dans certains catalogues de décoration… Comme quoi, j’étais à la mode avant l’heure !

 

 

Tab_clés2Les clefs

Un jour, ma grand-mère me confie un gros trousseau de clefs rouillées et me propose de faire le tour de la maison et du jardin en vue de retrouver ce que chaque clef pouvait bien ouvrir. Revenue presque bredouille de ma quête, je comprendrai bien plus tard que tout cela n’était fait que pour occuper la petite fille que j’étais alors. Aujourd’hui Mamoune est partie, mais les clefs sont toujours là, chez moi, et avec elles le souvenir de cette grand-mère à qui je dois tant.

 

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